Pour mieux appréhender le Coaching
Le contenu de cet article n’engage que moi, il n’a pas pour vocation de lancer un débat ou des prises de position mais d’éclaircir un peu les curieux sur cette profession méconnue.
Pourquoi en parler ? Pour répondre à ceux qui s’interrogent et surtout pour rassurer les sceptiques et démystifier ce métier de « Coach».
La plupart des gens savent, la plus part du temps, s’orienter vers des spécialistes dans les disciplines ou secteurs d’activités qu’ils ne maîtrisent pas lorsqu’ils en ont besoin : un banquier quand on a besoin d’un prêt, un dentiste quand on a mal aux dents, un médecin spécialiste quand on a une pathologie particulière, un coiffeur si on veut se faire couper les cheveux …
Par contre, lorsque les personnes ont besoin d’aide pour prendre des décisions de vie (dans leur sphère professionnelle ou privée) pour s’organiser, s’orienter, s’améliorer, changer, évoluer, avancer...,
elles ont tendance à sonder leur entourage (leurs proches, leurs amis) pour en parler, discuter, échanger, se rassurer...
Mais ces tiers ne sont pas neutres car ils sont dans l’affectif, et ils auront tendance à s’appuyer sur leurs expériences, tout en se limitant à leurs connaissances et à leurs croyances.
Un coach sera neutre, il aura une écoute active et bienveillante.
Faites lui confiance et faites-vous confiance, les solutions sont souvent en vous. Son travail est de vous aider à les trouver et à exploiter votre potentiel pour parvenir à vos fins.
Ce qui fait la différence entre plusieurs coach est là même chose que dans n’importe quel autre métier ou profession : les connaissances reçues, bien sûr, les compétences acquises mais aussi l’expérience et le vécu ; et, un certain nombre de prédispositions ou d’aptitudes à coacher et à adapter son coaching au public concerné.
Enfin, je finirai en résumant la pratique du coaching sous 3 formes :
La plus connue du grand public est ce que j’appellerai la « version show bien préparée » ou « les interventions publiques bien orchestrées».
La plus part du temps sur des sujets et des thèmes qui vont toucher un maximum de personnes présents dans l’assistance et qui commencent souvent par « Comment gagner/réussir/augmenter ... ».
Le deuxième forme de coaching consiste à faire des interventions plus ciblée, en groupe plus restreint, de 8 à 12 personnes (maximum 20), sur des sujets précis, alliant à la fois un apport théorique et des échanges avec une participation individuelle, des interactions et des mises en situation.
La plupart du temps en milieu professionnel sur des thèmes portant par exemple sur l’aspect relationnel, la gestion du stress, la confiance en soi, la communication ... dans le but de générer une prise en considération, une sensibilisation, une réflexion, une remise en cause, une implication ... des participants.
Enfin la troisième forme de coaching consiste à effectuer des suivis individuels en accompagnant une personne en particulier sur son projet de vie professionnelle ou personnelle en fonction de ses objectifs et son profil.
Ce dernier cas de figure implique un investissement plus important de la part du coach (comme de la part du coaché) car on est dans une relation « one to one » qui ne peut fonctionner que lorsque qu’il y a une volonté et une interactivité partagée. Le coaché doit donc être prêt à se faire accompagner…
Les deux premières formes de coaching peuvent aller de paire, les deux dernières vont souvent ensemble.